Le Livre de Nat ...

Dimanche 22 septembre 2013, séminaire Onde 2 coachs, week end "Choisir".

Super week end. Vendredi, samedi et dimanche matin, tout va bien. Je suis super contente, j'avance bien. Dimanche après midi, Jipé est en train de nous dévoiler sa vision de sa vie sublime. Un échange de regard, une émotion amoureuse et là tout part en vrille. Je ressens une petite émotion amoureuse et la guillotine tombe : Relation interdite.

Je suis submergée par une violente tristesse. Je pleure, je pleure. Je n'arrive pas à me contrôler. Je n'arrive pas à partager cette émotion. Je suis bloquée. Je ne comprends pas.

A la sortie, j'en parle avec Nassera. Et là, je comprends. Le "relation interdite" n'est pas uniquement pour le monsieur qui a éveillé cette émotion. C'est pour toutes mes relations. Je m'interdis toute relation.

Ca fait mal. Seule, en voiture, les larmes reprennent de plus belle.

Je suis dégoutée car j'ai pas pu profiter du cocon "Flowaours" pour vivre cette émotion à fond et comprendre.

Lundi matin, j'ai Jipé au tél. Nous abordons le sujet. Il me dis comment je peux aborder le sujet avec le groupe sans tout dévoiler et me mettre en danger. Il me rassure aussi. Rien n'est perdu. Je vais pouvoir partager cet épineux problème lors du prochain week end. Il me conseille aussi de partager mon émotion avec le monsieur qui l'a déclenché. Bon là, j'avoue, j'ai botté en touche. Déjà, ressentir une émotion amoureuse est une grande avancée pour moi. Mais de là à la partager avec le monsieur, faut pas pousser mémé dans les orties, surtout quand elle est en string !!! Je n'aurai jamais le courage de le faire. C'est au dessus de mes forces. Rien que d'y penser je suis en panique.

Déjà, je suis super heureuse. Donc je savoure.

J'ai enfin ressenti une émotion amoureuse. Mon coeur est donc encore en vie de ce côté là.

Et en plus, j'ai enfin eu le déclic. Je m'interdis toute relation, inconsciemment. Maintenant que j'en ai pris conscience, je vais pouvoir remédier au problème. Quel pas de géant pour moi !!!

J'ai ma séance de coaching avec Mika. Avant notre rdv, je prépare la liste des sujets que je veux aborder. En premier, je mets mon émotion et ma découverte.

Eh ben, pendant la séance, j'ai consacré 3/4 d'heure à parler de mes changements, des bonnes choses qui m'arrivent, .... 10 minutes avant la fin de la séance, je dis à Mika "Tiens y a un sujet que je veux aborder ...". Quelle filoute je suis ... J'ai bien attendu le dernier moment pour aborder le sujet principal et épineux. Comme ça, pas de risque qu'on creuse. Courageuse mais pas téméraire la fille !!! Il a quand même eu le temps de me rassurer sur le fait que j'allais pouvoir aborder le sujet lors de notre dernier week end !!! Rassurée !!! Tu parles. Je suis morte de trouille. Et en même temps, je ressens un profond soulagement. Car, je sais, qu'en effet, au sein du cocon Flowaours, j'ai enfin l'opportunité de crever l'abcès, en toute sécurité.

Vivement vendredi ...

Jeudi, j'ai Samira, au tél. On parle. A un moment, elle utilise l'image du disjoncteur pour expliquer mon processus amoureux. Je ne sais pas pourquoi mais cette image résonne très fort en moi. Bizarre !!!

Enfin, vendredi. Bon, à quel moment vais-je pouvoir aborder le sujet ? Je ne sais pas. 

Exercice de coaching en binôme. Chris passe avec Mika. Au début, rien. Et, d'un coup, en plein milieu de la séance, je sens une émotion montée. La profonde émotion de tristesse que j'avais eu lors du précédent week end revient à la surface. Je me mets à pleurer. 

Jipé me demande de m'exprimer. La seule chose que j'arrive à dire c'est : "Je suis morte de trouille". Et là, il me parle de mon enfant intérieur. Boom !!! Clash !!! J'ai comme l'impression qu'un gros barrage vient de rompre. Il vient de toucher en plein coeur. Ces mots résonnent très fortement en moi. 

Mon 1er réflexe : contrôler et endiguer ce flux émotionnel. STOP !! J'arrête de refouler. Je décide de lâcher. Je décide de faire face. C'est maintenant ou jamais. Alors c'est maintenant. Je m'autorise, enfin, à vivre pleinement cette émotion.

Autour de moi, les réactions sont rassurantes, encourageantes. Avec leurs regards, leurs gestes et leurs mots, les autres participants m'encouragent et me soutiennent. Ils sont presque tous volontaires pour m'aider à comprendre. Je choisis Sylvie car, bien qu'ayant eu peu de contacts, je sens qu'elle peut m'aider. Elle est forte et jeune maman. Cela résonne avec mon enfant intérieur.

Mika vient en renfort. A eux 2, ils arrivent à me faire parler. Et d'un coup l'image de la plante arrachée s'impose à moi. Elle est en boucle dans ma tête. Où est le rapport ? Je ne comprends pas tout. Mais je sens que cela vient de débloquer quelque chose de puissant.

Vendredi soir, je suis seule dans ma chambre. Je continue à vivre pleinement cette émotion. Et d'un coup, j'ai le déclic. L'image du disjoncteur revient. Je viens de comprendre, avec mon image de cactus. 

J'ai 3 connections possibles avec les autres : La tête, le coeur et l'intimité. Dans mes relations, depuis très très longtemps, je n'accorde que 2 connections maximum. La tête ou l'intimité, la tête et le coeur, rarement, la tête et l'intimité, jamais le coeur et l'intimité.

Or, dans la relation amoureuse que je veux maintenant, je dois connecter les 3 niveaux : La tête, le coeur et l'intimité. Quand j'y pense de manière "générale", ça passe. Quand j'essaye de mettre un visage sur l'homme de mes rêves. Ca disjoncte. 

Voilà où a lieu le court circuit. OUFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!!!!! QUEL SOULAGEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!! J'ai enfin mis la lumière sur ce très épineux problème. Je me sens apaisée, vidée. Je m'endors, à bout de force et heureuse.

Samedi matin, je décide d'affronter ma peur et d'avouer au charmant monsieur ce qu'il a déclenché en moi. Je prends rendez vous. Nous avons  rdv dimanche. 

L'heure fatidique est là. J'espère qu'il a oublié notre rdv. Que nenni. Il est là comme convenu. La panique m'envahit. Et malgré cela, je fais face. J'ouvre timidement mon coeur et je parle.

Sur le coup, je me suis sentie ridicule. Et en même temps, quelque chose se passe en moi, au niveau de mon coeur. Je ne saisis pas tout. Je me fais confiance. Je sais qu'un processus libératoire est en cours. Je laisse faire ...

Suite au prochain épisode ...